Ras-le-blog de la blogosphère !
Marre de marre, plus qu'assez, peut-être vous sentez vous aussi concerné? Ce n'est pas des grèves du métro dont il s'agit, ni des crottes de chiens sur les trottoirs mais d'un point bien plus agaçant: le copinage qui dégouline de la blogosphère !
En fait le copinage est presque un synonyme de blogosphère donc ce phénomène n'est pas nouveau mais il en devient de plus en plus irritant à l'heure ou la mode du web 2.0 et de ses stars est en train d'exploser au grand jour.
Pourquoi faut-il toujours qu'un post intéréssant au demeurant se termine systèmatiquement par un "Loic tu feras la bise à Nico" ou encore "mon ami Sergei" ou encore "Freddy il faut qu'on se cale une bouffe avec Gudule pour parler du projet de X" C'est à la fois affligeant et désagréable, une sorte de spam relationnel qui m'a déjà fait à de nombreuses reprises effacer un blog de mes favoris...dommage pour moi.
Le problème est que cet étalage de pseudos amitiées "m'as tu vu" pollue littéralement les articles et sont pathétiques. Le pathétique c'est ce phénomène qui fait que l'on à honte pour quelqu'un quand cette personne se trouve dans une situation critique. Et bien quand je lis ça, j'ai honte et donc j'arrête de consulter des blog honteux voilà tout. Tant pis pour moi et ma suceptibilité déplacée...
Chacun son système de valeur, le mien est ainsi fait. Je n'aime pas l'étalage ostentatoire tout domaine confondu et la modestie me semble être une valeur cardinale. Il se trouive que ce copinage n'a qu'une ambition: faire buzzer une petite bulle. Il s'en suit une consanguinité des idées et la déréliction du débat d'idées.
Alors je propose la chose suivante. créons un nouveau service Web 2.0 dont l'objet sera de reprendre les articles intéréssants de la blogosphère mais d'en supprimer toutes les scories copineuses. Appelez ça de la censure si vous voulez. Un nouveau service collaboratif, mais comme il serait collaboratif on ne parle plus de censure mais d'auto-censure bien sûr donc tout va bien !
[c'est mon coup de gueule du jour, de temps en temps ça m'arrive]