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2 mars 2007

Afrique : berceau des peuples mais pas de la violence

Je viens de voir coup sur coup à quelques jours d'intervalles Blood Diamonds et Le dernier roi d'Ecosse. Deux bons films bien menés et assez frappants pour jouer un rôle de dénonciateur efficace. Mais je suis surtout frappé par la violence crue qui se dégage de ces deux longs métrages qui se déroulent tout deux en Afrique.

Je vous passe les gros plans sur les bras coupés, les meutres de sang froid, les enfants tués, la torture physique et j'en passe... En deux films on a atteint un niveau de violance rare, que je n'avais vu dans d'autres films jusque là... et comme par hasard ce sont des films qui mettent en scéne des africains.

De là à faire un parallèle facile entre violence et afrique on est plus très loin de sombrer dans le cliché pur et dur. Et justement je trouve que ces films diffusent un message pas toujours très clair : on y retrouve toujours le diptique l'occidental seul au milieu de la population locale hostile. Je prends un exemple, dans Blood Diamonds. Le héro (Di caprio) retourne voir son donneur d'ordre. Il passe donc du chaos de SierraLeone à la beauté feutrée et paradisiaque de l'Afrique du Sud et ses vignes verdoyantes. La ficelle est un peu grosse et ne manquera pas d'insinuer un message plutôt valorisant pour l'Afrique du Sud qui rappelons le est encore le berceau de l'apartheid.

Pourquoi l'Afrique est-elle toujours prétexte à violence ? Je ne me voile pas la face pour autant, le continen test en proie à des luttes acharnées qui n'opposent pas des enfants de choeurs mais le monde est ainsi fait et l'Afrique n'a pas le monopole de la violence barbare... Il suffit de voir quelques émeutes en banlieue, quelques scènes de guerilla en amérique du sud ou en Bosnie... mais là les films sont moins violent bizarrement... quand des films sur le sujet sont proposés.

Allez un dernier exemple de violence intense encore une fois mise sur le dos de l'afrique : La chute du faucon noir.

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